CHANT DE L’AURÈS

✦ Houria AÏCHI ✦

PROPOS ARTISTIQUE

Le répertoire poétique chanté dont s’inspire Houria Aïchi est considérable. Elle tient ces textes, chantés soit en arabe soit en berbère, de sa grand-mère et de sa mère. S’ils sont transmis de génération en génération, l’improvisation n’y est pas absente. Ces poèmes, abordant une diversité de thèmes (les fiers chevaliers, l’amour, la courtoisie, la séparation), peuvent être classés en trois catégories :

– Les chants d’amour, conçus tantôt comme une confession, tantôt comme une plainte. Au prélude de la flûte succède la douleur du poète évoquant les tourments d’une passion non partagée ou la beauté de la femme aimée;

–  La qasida, chant d’inspiration religieuse. Les vers sont chantés a cappella; c’est le dhikr, sorte de psalmodie litanique souvent utilisée dans les confréries soufies;

– Les mélodies à danser ou rahabiya. L’abendaïr, instrument de base suivant un rythme qui ne cesse de croître, endiable la danse.

Crédit Photo : Günter Vicente.

BIOGRAPHIES

Houria AÏCHI :
C’est dans la cour de sa maison natale à Batna, qu’Houria AÏCHI est née au chant. Dans les montagnes berbères, aux portes du Sahara, les femmes se réunissent souvent pour des chants collectifs, et Houria enfant, court de maison en maison se joindre à elles.
Elève brillante, encouragée par ses parents, Houria AÏCHI a suivi des études secondaires à Constantine, fréquenté l’université d’Alger et a achevé sa formation universitaire de sociologie à la Sorbonne à Paris.
Elle n’a jamais cessé de chanter durant toutes ses études pour son propre plaisir et pour le plaisir de ses amis, jusqu’à sa rencontre avec des professionnels de la scène qui l’ont prise sous leur aile.
Houria a entrepris depuis, un travail de collectage de poésies populaires chantées de l’Aurès qu’elle interprète dans le monde entier.
Les deux artistes se sont rencontrés à Paris et portent haut les couleurs du Chant berbère de l’Aurès.

" La voix de Houria est à la chanson algérienne ce que les yeux d'Elsa sont à la poésie française : une symbole de pureté et d'éloquence.

Pureté du timbre, avec des fulgurances dans l'inflexion qui caractérisent les voix du terroir et ajoutent à leur tessiture.

A l'éloquence vocale, Houria Aïchi oppose dans sa gestuelle, sur scène, une sobrité instinctive."

S.G dans " Magazine des spectacles de l'Institut du monde arabe".

"Cette année 2010, le Festival international du film des femmes de Créteil a retenu le principe de rendre hommage aux femmes africaines qui ont su mettre leur talent et leur " voix" au service de leur peuple. Pour l'Algérie, c'est l'artiste aurésienne Houria Aïchi qui a été choisie pour figurer parmi les 7 dames méritant de recevoir un hommage, auquel s'est associé l'Institut national de l'audiovisuel de France (INA)".

" El Watan ", quotidien algérien.

Saïd NISSIA :
Travailleur immigré depuis 1958, Saïd Nissia n’a rien perdu des secrets des flûtes qu’il utilisait lorsqu’il était berger dans sa Kabylie natale.
Il a appris grâce à son talent et à sa sensibilité à jouer de toutes les flûtes arabo-berbères ( gasba, jawaq, nay …).

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